Ca faisait longtemps que je n’avais plus écrit sur ce blog. J’ai découvert ce vieux groupe avec cet album génial, un des meilleurs des années 90 à mon goût. Classé comme du « sludge metal », selon moi c’est tout simplement de l’excellent stoner rock, au même titre que Kyuss. Gros riffs bien lourds bourrés de groove, voix entêtante, titres prenants. Du tout bon!
Def Leppard, c’est le type de groupe que je ne connaissais que de nom et que j’évitais, appréhendant une déception (car décrit comme du Hard FM), mais que j’ai regretté de ne pas avoir écouté plus tôt tellement la qualité était au rendez-vous! Cet album de 1981 est une vraie merveille, un hard mélodique et accrocheur avec une production soignée. Tous les morceaux sont entrainants et il est difficile d’en décrocher! Lui et Pyromania, son successeur, forment les deux grands chefs d’oeuvre du groupe, incontournables.
Ludo
Groupe inutile à présenter, Children of bodom avait su marier dans ses premiers albums le death mélodique avec un metal symphonique, le mélange formant un tout à la fois technique et accessible. Avec l’excellent Follow the reaper on sentait l’empreinte d’un groove metal à la Pantera sur certains titres (c’est frappant sur « Everytime I die » par exemple). Avec Hate Crew Deathroll c’est quasiment un virage vers le thrash metal! Alors certes ça reste du Children of bodom mais l’originalité de la démarche de ce quatrième album surprend.
Cependant l’album s’arrête là pour la surprise. Les riffs ne sont pas exceptionnels même si les compositions restent suffisamment entrainantes pour rendre l’ensemble agréable. A vrai dire ce quatrième opus est le dernier disque intéressant du groupe, après Children of bodom sombrera dans du commercial sans intérêts (ce qui est triste vu le talent du guitariste Alexi Laiho).
Ludo
Tout comme son prédécesseur South of heaven, ce cinquième opus m’a déçu à la première écoute, et le morceau d’ouverture « War ensemble », avec son riff poussif, pas vraiment accrocheur, avait tendance à m’ennuyer. La voix assez molle de Tom Araya fut également une douche froide (quand on se souvient du phrasé haineux et très rapide de Reign in blood!). Mais au final Seasons in the abyss est un album que je réécoute toujours avec plaisir. Les riffs sont intelligents, plaisants, bien construits, les breaks toujours aussi bons.
En fait South of heaven et Seasons in the abyss sont à la discographie de Slayer ce que …And justice for all est à celle de Metallica : une évolution vers un style plus mélodique, plus calme, davantage axé sur l’ambiance dégagée, mais toujours en restant dans le thrash metal. Et surtout : en conservant une qualité indéniable, propre à chaque groupe.
Ludo
Jeff Hanneman s’est éteint le 2 mai 2013 à l’âge de 49 ans. Il était le cofondateur de Slayer avec Kerry King, dont ils formaient un duo de guitaristes de choc. Leurs cinq premiers LP sont tous des tueries, tel ce South of heaven.
C’est un album que j’ai eu du mal à apprécier au début : quand on sortait du rouleau-compresseur qu’était Reign in blood, entendre le titre éponyme de ce disque, mou et avec une production faiblarde avait de quoi décevoir! Mais finalement le titre en question n’est pas si mauvais, simplement mettre un morceau malsain et calme déroute pour quiconque avait écouté les albums précédents. Je préfère pour ma part largement la suite, alternant un thrash metal violent et du mid-tempo efficace. South of heaven est rempli de riffs de tueurs, et quand on écoute du Slayer c’est tout ce qu’on demande!
Ludo
Mais comment peut-on faire un album aussi bon avec une recette aussi basique? Accept en 1983 nous a sorti une vraie bombe : le chant criard et charismatique couplé à des riffs en acier trempé, les mélodies simples mais toujours bien trouvées, les compositions jamais lassantes font de l’écoute de Balls to the wall une baffe! Après l’excellentissime Restless and wild les Allemands réitéraient leur exploit en sortant une nouvelle tuerie (en revanche j’aime un peu moins le successeur Metal heart, même s’il reste très bon).
Ludo
Comment faisait-on autrefois pour se renseigner sur un produit quand on n’avait pas internet? Je me pose la question car je m’étais acheté ce DVD qui retransmettait un concert de Iron Maiden de 1992. C’était il y a quelques années, probablement avant un des mes cours de droit. C’était à Virgin : « Un concert d’Iron Maiden pour seulement dix euros? C’est forcément une bonne affaire! ». A peine j’avais inséré le disque que je me suis rendu compte que je m’étais fait arnaquer…
Manque de prudence qui m’incitera à me renseigner systématiquement sur mes futurs achats. Car ici, même si la prestation du groupe est très bonne, le son est complètement pourri. Tout le plaisir est gâché par cette espèce de friture permanente qui agresse les oreilles.
J’appris plus tard qu’il s’agissait d’un pirate, qui en plus n’est qu’un extrait du concert original…
C’est drôle de voir à quel point certains groupes ont été sous-estimés. Dans cet album de 1990 Artillery nous propose un thrash metal technique, mélodique et oriental, avec un chant clair suraigu, très heavy. Il y a vraiment quelque chose de magique dans ce By Inheritence. A vrai dire c’est surtout « Khomaniac » qui m’a le plus marqué : probablement un des meilleurs morceaux de thrash metal que j’ai jamais écouté. A lui seul il vaut le coup. Les paroles traitent de l’ayatollah Khomeini et de la guerre Iran-Irak qui a dévasté les deux pays. La suite de l’album souffre de la comparaison avec ce premier titre, néanmoins il ne faut pas s’arrêter à la première écoute, car même si l’album est homogène la plupart des chansons valent largement la peine d’être écoutées (même si on ressent une lassitude dans les derniers morceaux).
Bref, une petite bombe que ce troisième album d’Artillery.
Ludo
Réécouter Rust in peace est toujours un plaisir. Pourtant l’album ne fait pas l’unanimité, une minorité de metalheads le trouve surestimé. C’est en lisant un commentaire sur le site Nightfall in metal earth que j’ai eu envie de me replonger dans ce disque, car je me suis reconnu en grande partie dans sa critique.
Son défaut vient peut-être de ses qualités : les deux premiers titres ‘Holy wars… the punishment due’ et ‘Hangar 18’ (qui sont d’ailleurs les deux singles) se démarquent du reste, ainsi que ‘Tornado of souls’, une sorte d’hommage à Iron Maiden survitaminé et jouissif. Le reste est de très bonne facture même s’il n’est pas au même niveau. Dans l’ensemble on a un thrash mélodique et très technique, efficace et accrocheur.
Il est toutefois difficile de ne pas citer Rust in peace dans les albums cultes du genre. Je regrette seulement qu’il donne parfois la sensation d’être incomplet (alors qu’il aurait pu être parfait!), pour cette raison Peace sells…but who’s buying? est plus intéressant à mes yeux, bien que moins accessible.
Ludo
A lire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_volume
Je me demandais naïvement pourquoi beaucoup d’albums actuels me donnaient l’impression d’être surfaits, surproduits, faussement puissants, contrairement aux groupes précurseurs des années 70/80. En lisant le commentaire d’un internaute j’avais découvert qu’il s’agissait de la « loudness war » (la guerre du volume en français) : la tendance de l’industrie musicale à produire un son à la fois plus fort et plus pauvre.
Peut-être cette évolution est à l’image de la société de consommation, bruyante et superficielle… Quel dommage!
Ludo
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